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Mise en scène : Xavier KUTALIAN 

 

Acteurs :  - Evelyne MCMILLAN                         

                  -  Christian GAZEAU

                 

                  - Gérard GHELEYNS

 

Compositeur : Patrick NGUYEN

Scénographie : - Julia Dessirier

                             - Carole Pfendle

Texte : Ariel Dorfman

Traduction : Gabriel Auer

La Jeune Fille et la Mort

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Fin des années 1980, quelque part dans un pays d’Amérique du Sud qui vit encore le traumatisme d’une dictature récente, le président de la jeune démocratie a décidé de mettre en place une commission d’enquête sur les crimes passés, qui devrait être présidée par l’avocat Gerardo Escobar. Le soir de cette nomination, ce dernier crève un pneu sur la route. Un automobiliste : le docteur Roberto Miranda, vient à son secours et le ramène chez lui, une maison reculée au bord de l’océan, où sa femme Paulina l’attend. Cette dernière, torturée 20 ans plus tôt par la police secrète de l’ancien régime reconnait dans la voix de Roberto Miranda celle de l’un de ses bourreaux. Une occasion unique se présente à elle... 

Représenté pour la première fois en 1991, "La Jeune Fille et la Mort" est une pièce d'Ariel Dorfman. Son succès est tel, qu'en 1994 Roman Polanski réalise une adaptation cinématographique. Aujourd'hui, Xavier Kutalian décide à son tour de mettre en scène cette référence théâtrale.

"La Jeune Fille et la Mort" soulève des enjeux plus qu' actuels : qu'est ce que la justice ? Quel est le prix à payer pour vivre en démocratie ? La rédemption est elle possible ?

Autant de questionnements qui rendent la pièce intemporelle

En mettant en scène cette pièce, Xavier Kutalian veut ancrer la confrontation entre le mal et la possibilité du bien : le bien peut il succéder au mal ? En effet, un ancien tortionnaire peut il devenir à nouveau un simple citoyen ? Doit-on forcément reconstruire une société démocratique sur les cendres toujours fumantes d'une dictature ? 

Ce sont ces questions qui guident le travail des acteurs et de mise en scène.

Le spectateur n'est pas non plus pas épargné par ses questionnements. Le personnage de Paulina, convaincue par ses sens mais d'une grande fragilité morale amène le spectateur à se demander si cette dernière est atteinte de folie, de visions ou bien de traumatismes.

Le spectateur est amené à naviguer entre raison et déraison, acharnement et lâcher-prise

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